On s’en souvient peut-être, suite aux restrictions imposées aux voyageurs liées au COVID-19 les chambres d’hôtes sont restées désespérement vides durant l’essentiel de l’année 2020. En conséquence, impossible de payer les charges et de commander du mazout, donc plus de chauffage ni d’eau chaude depuis mi-mars 2021. Le printemps le plus froid depuis le début des relevés a vraiment été froid…
Comme il y a toujours ne serait-ce qu’un peu de bon dans le moche, cette panne de carburant a permis de constater que la chaudière (échangeur et boiler) était percée et laissait joyeusement échapper de l’eau par plusieurs orifices : conséquence de ça, le circuit de radiateurs devait sans cesse être remis sous pression et - on s’en doute bien - le rendement de cet ancêtre des années ‘60 n’était vraiment, mais alors vraiment pas terrible.
Après avoir trouvé du matériel (défectueux!) pour une solution de remplacement, notre PF préféré a remis la main sur une petite bricole effectuée à l’aide du neveu Simon, bricole qui avait servi pour un test qui s’était déroulé sans trop de succès ; après un nouveau test avec une bouteille de propane, le PF se dit que finalement ça pourrait marcher et se mit en tête - plutôt que d’acheter une chaudière toute faite - de la fabriquer à partir de zéro!
Maintenant que c’est dit, on veut des détails! Car cette chaudière - qui doit accepter des bûches de 50 cm, des copeaux et des pellets - est une variante du poêle fusée à post-combustion dont le principe est si cher au PF ; en quelque sorte, c’est une version simplifiée de la forge qui est encore inachevée et nécessite des investissements hors de notre portée du moment : le PF se dit que ça peut bien péter, mais aussi que sur un malentendu ça peut marcher alors autant tester jusqu’au bout. Mais les détails techniques sont encore confidentiels ; tout comme les performances attendues car au cas où ça déconne, on veut pas trop se ridiculiser. Mais promis, on fait aussi vite que possible, et on vous tient au courant! Sans trop entrer dans les détails que les plus attentifs d’entre vous auront déjà saisi, vous comprendrez que le froid est une motivation telle que la faim justifie les moyens et donc le froid justifie l’effort.